La vie actuelle peut entraîner de nombreuses maladies pathologiques psychologiques et la paranoïa en fait partie. Un petit pourcentage de la population (0,03 %) en souffre mais ce n'est pas une raisons pour la négliger. Le délire peut être important, logique et systématisé.
Description de la paranoïa
La folie est le terme le plus proche de la paranoïa. C'est donc une maladie mentale particulière, par un délire paranoïaque. Toutefois, il y a des personnes qui ont le caractère, mais pas la maladie donc, pas de délire. La possibilité de l'atteinte dépend du temps et de chaque cas.
Les manifestations peuvent se présenter vers les 35 à 45 ans, mais ce n'est pas une règle générale. Elles sont souvent dues à une surestimation ou un caractère n'acceptant pas les remarques. Mais dans tous les cas, il n'y a pas d'affaiblissement intellectuel et les personnes les plus susceptibles d'être touchées sont les narcissiques extrêmes.
La maladie peut, en outre, provenir d'une persécution, d'un trouble d'humeur, ou être lié à l'alcoolisme ou la dépendance excessive à des drogues.
Les symptômes
La paranoïa peut se sentir par les caractères particuliers comme la méfiance, l'orgueil, l'hypertrophie ou d'autres facteurs résultant de conflits souvent psychoaffectifs. Il y a aussi des caractères communs perceptibles par les délires. Et on peut également constater, notamment pour la personnalité paranoïaque, une agressivité ou un autoritarisme accentué.
En ce qui concerne les délires paranoïaques, elles sont, pour la plupart, convaincantes et semblent réelles. Mais le fait est que l'achèvement des idées est déraisonné. Elles peuvent être de trois types : passionnel, d'interprétation et de relation des sensitifs de Kretschmer.
Les personnes atteintes de la paranoïa peuvent faire une revendication, être jalouses, avoir une crise érotomaniaque ou un délire de persécution. Sinon, on constatera aussi les délires organisés, c'est-à-dire pour des causes comme la politique, la religion ou la justice.
Les remèdes
Comme toute maladie mentale, le traitement des paranoïaques existe. La technique médicamenteuse peut être prise en charge. La psychothérapie et l'hospitalisation sont préconisées dans le pire des cas.
Les médicaments pour la paranoïa sont ceux qui ont des propriétés anti-délirantes comme l'halopérido, le risperidone, l'olanzapine, etc. Il y a aussi le traitement antidépresseur et les sédatifs, toujours sous prescription médicale.
La prise en charge dépend de la situation et de la gravité mais il est toujours nécessaire de consulter un psychothérapeute. Quant aux délires avec risque de suicide, l'hospitalisation est la meilleure solution.